Samedi 26 février 2011
Tic tac ! Tic tac ! Tic tac ! Il est loin ce temps où je remontais ma montre.
"Le temps, le temps, le temps n'est rien d'autre,
"le tien, le mien, celui qu'on veut nôtre..."
c'était les paroles d'une chanson d'Aznavour qui me reviennent en mémoire.
Comme le temps passe mais ce sont les humains qui ont voulu vivre ainsi en comptant d'abord
les heures puis les minutes, les secondes, les dizièmes voire les centièmes de seconde.
Ce matin, je suis allée visiter une magnifique exposition au Musée du Temps à Besançon, la ville de
l'horlogerie enfin de celle d'avant la montre à quartz et le reste.
Cette exposition intitulée "Montres et merveilles" est absolument à voir et elle révèle de véritables
oeuvres d'art ; notre guide n'était pas en reste de détails sur certaines montres que voici :
Cette montre très épaisse ne possède que l'aiguille marquant les heures car elle date d'une
époque où les gens n'avaient pas les yeux rivés sur l'horloge ou la pointeuse et l'heure approximative
suffisait à leur vie quotidienne.
Celle-ci est déjà beaucoup plus sophistiquée et détaillée, elle date de l'époque de la Révolution
Française.
Celle-ci m'a épatée car c'était la première fois que j'entendais parler d'une montre sectorielle.
Celle-ci est une montre Leroy, de fabrication suisse du début du 20è siècle, véritable chef-d'oeuvre
scientifique qui a été récompensée et primée en recevant le prix mondial de la montre en 1904 et ses
compétences sont restées inégalées jusqu'en 1989. Elle a été rachetée par la ville de Besançon mais
ne fonctionne plus.
Ce sont les horlogers suisses qui ont contribué au 18è siècle au développement de l'horlogerie
en Franche-Comté et Besançon devint très florissante au milieu du 19è siècle car près d'un
quart de sa population vivait de cette industrie.
Puis le déclin arriva et certains se souviennent encore de la lutte acharnée des salariés de LIP pour
maintenir leur outil de travail dans les années 1968 et après.
Les breloques, les toquantes ont été rangées au placard ou font les bonnes heures des brocanteurs
ou des musées qui nous parlent d'un temps passé, d'un savoir-faire et d'un travail de précision que l'on
ne peut s'empêcher d'admirer.